Nous rencontrons Nadir Dendoune à l’occasion de la sortie de :
Nos rêves de pauvres (éditions Lattès)
« Quand on est pauvre, c’est pour la vie. Je ressemble à mes parents. Je ne prends jamais le taxi, sauf à l’étranger, quand la course coûte quinze centimes. J’achète mes jeans en friperie, je me contente de trois paires de chaussures. Je suis attaché à ma culture de pauvre. J’aime les gens modestes, les miens. Eux passeront toujours avant les autres ».
Nadir Dendoune a grandi entre l’Ile-Saint-Denis et Saint-Ouen. Il nous raconte avec beaucoup de tendresse son enfance, l’histoire de ses parents nés en Kabylie puis ses études de journalisme, son tour du monde à vélo, son ascension de l’Everest (récemment adaptée au cinéma)…
Nadir Dendoune prend sa revanche sur son bégaiement, sa parole courbatue. À l’écrit, ses mots expriment ses convictions, sa douleur, sa rage, ses souvenirs et ses désirs. Un vrai plaisir de lecture.
Son dernier ouvrage : | |
Galerie photo de la rencontre : |