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21 juin : Fête de la musique devant la librairie à 18h30 !…

… avec Les dernières Ney :

duo en sons parlés, chantés et instrumentaux
Christine Chardonnier et Hélène Vouhé
flûte traversière/ clarinette basse/voix

Elles ne sont pas nées de la dernière pluie mais d’une rencontre au creux de l’hiver au bistrot le p’tit Ney.

Amoureuses des sons, des mots dans tous les sens, elles improvisent dans tous les styles en comptant pour rain and singing if they want afin d’éveilller vos sensations.

L’une à la flûte, l’autre pas, l’autre à la clarinette et l’une non plus. Elles aiment enchanter et enjouer votre quotidien avec un p’tit air de rien.

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Jeudi 16 juin à 19h : s’approprier des savoirs, une aventure humaine…

Nous rencontrons le GFEN Ile de France (GFEN : Groupe Français d’Education Nouvelle) à l’occasion de la sortie de « S’approprier des savoirs, une aventure humaine ».

La pédagogie est un savoir politique, le saviez-vous ? Pour vous en convaincre, un collectif de militants du Groupe Français d’Education Nouvelle vient de publier un ouvrage de pratiques à faire vivre dans une classe, sur la place publique, dans une maison de quartier, dans une prison, dans une librairie…

Autrement dit partout où nous lançons le défi éducatif du « tous capables » (de nous approprier des savoirs, d’apprendre, de comprendre, de nous questionner et de chercher en histoire, arts plastiques, poésie, science, maths, littérature), il est possible que s’enclenche et se développe un processus d’émancipation à triple détente : individuelle, intellectuelle et sociale.

Pour en savoir plus, consultez le site du GFEN :  http://www.gfen.asso.fr

Jeudi 2 juin à partir de 20h : Paroles de polar no. 6

C’est la dernière séance du festival Paroles de polar !

Nous retrouvons Patrick Pécherot, auteur de polar, avec son éditeur Aurélien Masson, directeur de la Série Noire.

Ensemble, nous reviendrons sur le roman noir…

paroles-de-polar-2016-06

Samedi 4 juin : jeu de piste littéraire !

Venez nombreux participer à notre jeu de piste littéraire le samedi 4 juin après midi, organisé par Enlivrez-vous, l’association des amis de la librairie.

En pièce jointe, toutes les infos ET le bulletin d’inscription.

Et on gagne des livres…

Inscriptions avant le 28 mai, au choix :

Jeudi 19 mai à partir de 20h : Paroles de polar 5 sur les souffrances au travail

Pour cette avant dernière rencontre, la librairie Folies d’encre a le plaisir de recevoir Marin Ledun, auteur de polar, pour son roman Les visages écrasés (éditions Points), et Danielle Linhart, sociologue. Nous aborderons ensemble les souffrances au travail.

Marin Ledun est un romancier français, il a été ingénieur de recherches en sciences humaines et sociales sur l’industrialisation des rapports sociaux. Son polar Les visages écrasés, sorti en 2011, a obtenu le Grand prix du roman noir et le trophée 813 :
Une femme médecin du travail dans un centre d’appels peine à s’occuper de ses patients qui sont dans des états de souffrance et de détresse extrêmes . Elle a beau se démener, elle ne semble avoir aucun poids dans le système qui broie tous ceux qui ne rentrent pas dans le moule… Mais désormais Carole sait comment les apaiser. Si leur vie est devenue un enfer, il faut la leur ôter… C’est son long cheminement qui est raconté de manière très incisive dans Les visages écrasés, un roman noir et glaçant .

Danielle Linhart est directrice de recherche au CNRS – Centre de recherche en sociologie et politique de Paris (Paris X). Spécialiste de la modernisation du travail et de l’emploi, elle a publié de nombreux livres dont La comédie humaine du travail (2015), Perte d’emploi, perte de soi (rééd. 2009), Pourquoi travaillons-nous ? (Erès, 2008), Travailler sans les autres ? (Le Seuil, 2009), La modernisation des entreprises (La Découverte, rééd. 2010).

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Mardi 17 mai : Un livre, un plat

La soirée se déroulera autour de…

La vie rêvée des plantes de Lee Seung-U

« Kihyon voue à son grand-frère une véritable adoration et souffre d’un complexe d’infériorité alimenté par ses parents qui mettent tous leurs espoirs dans l’avenir prometteur de photographe de son frère. Mais voilà que tout s’écroule quand celui-ci perd ses deux jambes à l’armée et sombre dans l’épilepsie. Kihyon désœuvré décide d’ouvrir un bureau de détective privé et se voit contraint d’espionner sa propre mère pour un mystérieux commanditaire. La situation se complique lorsqu’il s’éprend follement de l’ancienne petite amie de son frère. Confronté à d’obscurs secrets de famille, Kihion confesse tout au long du récit sa lourde culpabilité, son espoir insensé d’être aimé. Empli de délicatesse et d’une violence bestiale, La vie rêvée des plantes irradie son pouvoir quasi hypnotique sur le lecteur. Un livre énigmatique et pénétrant. » (A livre ouvert)

Comme à l’accoutumée, chacun apporte un met salé ou sucré et / ou une boisson
Merci de nous faire savoir par mail si vous serez présent et nous vous enverrons l’adresse de la rencontre.

Très bonne lecture, à bientôt !

Trop classe ! enseigner dans le 93 : rencontre débat avec Véronique Decker, mardi 10 mai

La librairie est heureuse de vous inviter à une rencontre avec Véronique decker, pour son livre…

Trop classe ! enseigner dans le 9-3

publié chez Libertalia.

Véronique Decker éclaire par petites touches le quotidien d’une « école de banlieue ». Au fil de ses billets il est question de pédagogie, de luttes syndicales, de travail en équipe, mais surtout des élèves, des familles, des petits riens, des grandes solidarités qui font de la pédagogie un sport de combat… social.

De l’autre côté du périph. Trop classe !

Véronique Decker

Jeudi 14 avril à partir de 18h30, Paroles de polar 4 : rencontre avec Dominique Manotti

Paroles de polar et Hors limites vous invitent à une rencontre autour des violences policières en présence de l’auteur Dominique Manotti, pour son polar Bien connu des services de police, et un intervenant du collectif Urgence notre police assassine.

paroles-de-polar-2016-04Auteur de romans noirs et agrégée d’histoire, Dominique Manotti a milité au sein de divers mouvements et syndicats. Elle utilise le roman noir pour faire la chronique de notre société à travers les prismes économiques, sociaux et politiques.

 

Jeudi 31 mars à 20h : apéro littéraire musical avec l’artiste audonienne Gülay Hacer Toruk

Anatolie, chants de la terre : avec Gülay Hacer Toruk (chant, saz, doyra)

A travers ses chants, la terre d’Anatolie qui a porté et nourri tant de peuples nous livre son histoire.

Des poèmes chantés des bardes ashik d’Anatolie aux chants populaires anonymes qui content et accompagnent la vie (berceuses, chants de travail, danses, cantiques, lamentations) qui ont tant inspiré poètes et romanciers, Nazim Hikmet et Yachar Kemal.

Gülay Hacer Toruk

Mardi 29 mars à partir de 18h30 : rencontre avec Mustapha Belhocine

Cette rencontre est organisée à l’occasion de la parution de Précaire ! aux éditions Agone.

Quelques scènes d’une vie de précaire consignées par un apprenti sociologue retournant par l’écriture la domination et l’exploitation :

Devant moi, un hall gigantesque, divisé en cages grillagées sur toute la hauteur. On ne peut pas passer d’une cage à l’autre, chaque porte est surveillée par un agent de sécurité et seuls les contremaîtres peuvent ouvrir. Je suis devant un tapis roulant. Une boîte tombe du ciel, un carton arrive et je dois mettre la boîte dans le carton. Au bout de cinq minutes, je suis déjà épuisé, comment je vais tenir jusqu’à 21 heures ? Comment je vais tenir tout court ? Comment peut-on tenir plusieurs mois ?
À 19 heures les machines s’arrêtent. Je ne sentais plus mes jambes ni mes bras. Escortés par les chefs d’équipe, nous marchons d’un pas lent, en file indienne. On nous ouvre puis nous regroupe à cinquante dans une petite salle crasseuse. Il n’y a pas assez de chaises, de toute façon je n’aurais pas eu la force de m’asseoir.
— Écoutez, je sais que vous avez beaucoup travaillé, ça fait à peine cinq minutes que vous êtes en pause, mais on vient de recevoir de la marchandise. Alors on y retourne, vous récupérerez une heure ce soir, mais pour ça, faut emballer et faire ça bien !
J’interpelle un mec à côté de moi : « Putain, c’est pas possible, ils n’ont pas le droit ! C’est interdit, ils ne font pas ça tous les jours… »
— Si ! Tous les jours, c’est comme ça.

Mustapha Belhocine est ce qu’on appelle aujourd’hui un « précaire » : condamné aux contrats courts, il enchaîne des missions d’homme de ménage au pays de Mickey, de manutentionnaire dans un célèbre magasin de meubles ou de « gestionnaire de flux » chez Pôle Emploi – ce dernier poste consistant à renvoyer chez eux les impudents chômeurs venus faire leurs réclamations en direct plutôt que sur Internet.
Armé des mots de Bourdieu, d’un bagout sans faille et de réflexes réfractaires aux ordres illégitimes, il opère de lucides coups de sonde dans les bas-fonds de l’exploitation moderne. Contrairement à Florence Aubenas ou à Günter Wallraff, journalistes s’étant glissés dans la peau de précaires, Belhocine est un précaire par nécessité économique, qui écrit ce qu’il vit pour consigner les cadences, les vexations et la pénibilité, mais aussi faire éclater le ridicule, jusque dans sa langue, d’une organisation sociale exigeant de ses « castmembers opérationnels et motivés » d’avoir le « sens du jeu ».

À l’issue d’une dizaine d’années d’inscriptions chaotiques à l’université, Mustapha Belhocine est titulaire depuis 2012 d’un master de sociologie à l’EHESS. Il livre ici, à 42 ans, la synthèse de la succession picaresque des emplois à plein temps qui ont accompagné sa formation d’apprenti sociologue.